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« Le cendrier pénétra dans la boîte crânienne comme dans du beurre. Le bruit atroce de craquements, dur et mou à la fois, le fit frémir. Frémir au plus profond des tripes. Mais ce n’était plus de terreur. Le plaisir était là. Celui de dominer l’autre et de mettre fin à sa propre souffrance. Les yeux exorbités, les pupilles closes sur son monde intérieur délirant, il frappa et frappa encore. Son cerveau libérait anarchiquement ses neuromédiateurs. Chaque coup semblait progressivement métalliser le visage du tyran. Au dernier coup, le masque du King avait prit possession du visage de son père.Il vit doucement la vie quitter les yeux du guerrier étincelant. Celui qui, si puissant, l’avait atomisé, il y a à peine deux heures, avec son fusil glaciaire, n’était maintenant qu’un pauvre pantin sans force. Jamais Eric n’avait ressenti une exaltation si puissante. Une sensation trouble qui lui montait du sexe. Qui l’embrasait ! Mélange de puissance et de plaisir. Le plaisir d’imposer sa loi. De ne plus être celui qu’on humilie. Enfin ! Et il jouit en pleurant, à cheval sur son bourreau. »Proche de la retraite, le commissaire Vincent Stanszac est face à sa plus étrange enquête. Lui qui croyait avoir tout vu, va être brutalement confronté à la perversion d’un serial killer pour le moins très particulier. Après avoir lu ce roman, vous ne surferez plus Internet sans une certaine appréhension