L'univers des Orientalistes

  • De : Gérard-Georges Lemaire
  • Préface de : Geneviève Lacambre
  • Paru le : 13/07/2016
  • Éditeur : Place des Victoires
  • Collection(s) : LIVRES D ART
  • Nombre de pages : 359
  • Format : 32,1 x 27,6 x 3,8 cm
  • Poids : 2900 g
  • Référence : 9782809913231
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Résumé

L’Orient a fait irruption dans notre civilisation par le biais de la tradition judéo-chrétienne. Souvent ignoré pendant le Moyen Âge, l’Orient devient une menace permanente pour l’Occident avec la formation de l’Empire byzantin, l’affrontement avec le monde arabe en Espagne, les croisades en Terre Sainte, la prise de Constantinople par les Ottomans.
Mais la nécessité de développer de nouvelles routes commerciales, l’attrait pour sa culture, ses murs, ses mystères, poussent les voyageurs à l’explorer et les peintres à le représenter.

Dès la Renaissance, de grands artistes (les Bellini, Carpaccio, Dürer) s’attachent à décrire cet univers à la fois séduisant et un peu inquiétant dans leurs oeuvres. Le Siècle d’Or est à son tour hanté par ce qui est devenu une nouvelle manière de théâtraliser l’histoire ou de lire la Bible. La campagne de Bonaparte en Égypte donne une impulsion formidable à la connaissance de l’Orient. Les artistes se passionnent pour les découvertes de l’archéologie. Par la suite, l’engagement des romantiques au côté des Grecs luttant pour leur indépendance et les conquêtes coloniales donnent naissance à un genre pictural : l’orientalisme. Les peintres orientalistes - c’est-à-dire les peintres pour qui « l’Orient » au sens large a constitué la principale source d’nspiration - vécurent, pour la plupart, au xixe siècle.

L’auteur a voulu étudier aussi bien les précurseurs du mouvement orientaliste proprement dit (Gentile Bellini, Vittore Carpaccio) que les célébrités du xixe siècle (Théodore Chassériau, Eugène Delacroix, Eugène Fromentin, Jean-Léon Gérôme, William Holman Hunt, Jean-Dominique Ingres, David Roberts, James Tissot, Horace Vernet). La peinture orientaliste commence son déclin au début du xxe siècle. En revanche, des esprits novateurs, quelques-uns des pionniers de l’art moderne (Kandinsky, Klee, Macke, Matisse, Camoin, Van Dongen, Marquet, etc.) ont inscrit de manière décisive l’Orient dans leurs recherches. Les amateurs de cet « art qui fait voyager » sont de fidèles adeptes de cet exotisme dont la vogue, comme le démontre Gérard-Georges Lemaire, est déjà ancienne.