Pragmatisme et sciences normatives. Oeuvres philosophiques II.

  • De : Charles Sanders Peirce
  • Paru le : 04/09/2003
  • Éditeur : Cerf
  • Collection(s) : Passages
  • Nombre de pages : 344
  • Format : 23,4 x 14,5 x 2,3 cm
  • Poids : 504 g
  • Référence : 9782204071611
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Résumé

« Pragmatisme et sciences normatives » constitue le deuxième volume de l'édition française des oeuvres de Charles Sanders Peirce (1839-1914), philosophe, logicien, mathématicien, homme de science et métaphysicien américain, dont l'oeuvre monumentale est indispensable pour comprendre les principaux courants de la philosophie contemporaine, de la tradition dite « continentale » à la philosophie analytique. Les oeuvres visent à combler une lacune et à présenter au public français un choix significatif des multiples facettes de la pensée de ce philosophe majeur, en suivant un ordre thématique et le plus souvent chronologique les résultats de la recherche en cours menée par l'édition américaine (Peirce Edition Project, Université d'Indiana) sont pris en compte, et l'édition s'appuie sur les manuscrits autographes (en donnant toujours les références). Ce deuxième volume complète le choix de textes opéré dans le volume I, « Pragmatisme et pragmaticisme », qui retraçait l'élaboration du pragmatisme peircien depuis les années 1868 jusqu'à la formulation de la « maxime pragmatiste » dans les articles de 1878-1879, et montrait, à la lumière des conférences prononcées à Harvard en 1903, l'unité et la spécificité de la démarche peircienne. Il s'agit ici de préciser le sens de ce pragmaticisme, de lever des malentendus, de faire voir notamment ce qui le sépare des versions humanistes, matérialistes, hédonistes, nominalistes qu'en donnent W. James, F.C.S. Schiller ou l'italien Calderoni. De montrer comment il s'articule à une philosophie du sens commun critique inspirée de la philosophie écossaise (Thomas Reid), mais aussi de Kant. Les textes réunis à la fin du volume soulignent les liens étroits entre pragmatisme et sciences normatives (logique, pratique - plutôt qu'éthique - et esthétique), dégageant la subtilité de la version peircienne : non pas une vision du monde ou un système qui réduirait la pensée à l'action, à l'utile, au vital ou à la morale, mais une méthode expérimentale et réaliste du contrôle normé de la conduite, visant un idéal ultime dans lequel s'équilibrent instinct, sentiment et raison.