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L'univers communiste qui succède à la désintégration de l'Union soviétique et à l'opposition Est-Ouest, a une influence directe sur les nouveaux rapports internationaux. L'ensemble des modèles, tous les concepts utilisés jusqu'à présent pour analyser les relations internationales, sont à réviser, les conditions politiques sont totalement différentes, le Moyen-Orient en subit les conséquences directes. Les modifications de ce monde agité de turbulences génèrent curieusement des solutions parfois plus cohérentes que dans le passé. Une nouvelle grille de décodage des relations internationales intègre l'idée que l'on peut trouver des solutions à la complexité des problèmes.Ce nouveau concept des relations internationales peut-il également s'appliquer au Proche et au Moyen-Orient ? Après la crise des Balkans et la gestion du conflit, le Moyen-Orient semble être la zone où une solution de stabilité commence à se dessiner. Avec la fin de l'Union soviéique, le monde arabe n'a plus son allié traditionnel sur lequel s'appuyer pour bloquer la négociation et ne plus avancer. Nous sommes entrés dans l'ère d'un autre ordre international qui a commencé avec la volonté des Occidentaux d'empêcher l'Irak de s'engager dans une polittique expansionniste pouvant déstabiliser l'ensemble de la région et engendrer une crise majeure. Cette nouvelle perception géopolitique qui engendre la guerre pour aboutir à des solutions politiques a montré ses limites. Cette évolution entraîne une réflexion sur le sens à donner face à la constitution de grands pôles économiques, politiques, technologiques. Ils ont une influence directe sur les projets à venir alors que l'identité d'Israel est encore rejetée par le monde arabe. Les perspectives offertes par la mondialisation des échanges peuvent avoir un effet positif sur ces zones conflictuelles en atténuant le poids de l'Etat-nation. Extrait de l'introduction