- Auteur : Eva Illouz, Dana Kaplan
- Paru le : 22/11/2024
- Éditeur : Points
- Collection(s) : POINTS ESSAIS
- Nombre de pages : 176
- Format : 17,8 x 10,9 x 0,9 cm
- Poids : 98 g
- Référence : 9791041416042
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Comment le capitalisme envahit nos sexualités.
Recours à la chirurgie esthétique, apparition de coaches en séduction, développement du marché du sex-toy et du roman érotique… De plus en plus, le sexe est une ressource en vue de gains.
Mais il y a davantage : au-delà de la marchandisation des corps, la liberté sexuelle augmente la valeur économique des individus. Nombreux sont ceux qui se servent du sexe pour se valoriser, c’est-à-dire augmenter leur valeur sur le marché du travail. Les états psychologiques, les expériences sexuelles contribuent à l’employabilité des personnes, ainsi qu’à leurs succès professionnels. Non seulement notre sexualité concourt à la reproduction du capitalisme, mais le néolibéralisme a étendu son pouvoir à notre sphère la plus intime.
Docteure de l’Université hébraïque de Jérusalem, sociologue de la culture, Dana Kaplan travaille sur les sexualités hétéro et LGBTQIA+ en lien avec la classe sociale et les processus de subjectivation.Sociologue, directrice d’études à l’EHESS, Eva Illouz est l’autrice d’une quinzaine de livres traduits dans le monde entier, parmi lesquels Pourquoi l’amour fait mal (Seuil, 2012) et La Fin de l’amour (Seuil, 2020).
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« Une thèse explosive mêlant culture pop et références savantes. » Télérama« Dana Kaplan et Eva lllouz décortiquent sans complaisance le glissement toujours plus profond des méthodes et idées néolibérales dans la sphère intime. » Socialter « Le sexe est politique, l’intime tout autant. Nous le savions depuis longtemps, mais… pas dans ces dimensions-là. Dans Le Capital sexuel, Dana Kaplan et Eva Illouz apportent une nouvelle grille de lecture, une quatrième clé de compréhension de notre société, qui donne son titre à ce bref ouvrage. Une théorie qui risque de faire parler… » Lire Magazine« "Jouir plus pour gagner plus". C'est peut-être ainsi que nous pourrions résumer la thèse centrale du « Capital sexuel »Elle