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Un micro-trottoir sur la marchandisation du corps humain indiquerait probablement une indignation générale renvoyant aux pires souvenirs de l’histoire. Bien que dénoncés, de tels fléaux persistent, tantôt de façon frontale (gestation pour autrui), brutale (vente forcée d’organes, enfants-soldats, etc.) ou insidieuse (la zone grise du mercato sportif, de l’exploitation intellectuelle, du mannequinat). Comment en est-on resté là, près de 250 ans après la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen ? Pourquoi n’a-t-on pas créé en 1948 des droits universels à l’humanité (au lieu de droits de l’homme) ? Comment comprendre les causes-racines de ces crimes, délits ou petits arrangements ? Comment se sont installées les dérives d’une part, la banalisation d’autre part ? Quelle est la complicité des États, une manne pour des tiers-intervenants et un boulevard pour les mafias ? Telles sont les principales réflexions engagées ici pour comprendre ce qui se joue encore actuellement un peu partout dans le monde.