Port-Royal (Tome 2)

  • De : Sainte-Beuve
  • Autres contributions de : Maxime Leroy
  • Paru le : 25/02/1954
  • Éditeur : Gallimard
  • Collection(s) : Bibliothèque de la Pléiade (99)
  • Nombre de pages : 1312
  • Format : 18 x 11,8 x 3,4 cm
  • Poids : 556 g
  • Référence : 9782070104963
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Résumé

Manquant de ce rayon qui s'appelle la Grâce, on ne dira pas que Sainte-Beuve était janséniste ; mais il avait, comme les disciples de Jansenius, un caractère pessimiste et par suite l'aptitude morale à comprendre leur amère et désolante doctrine. On cherche bien loin les origines de son monumental ouvrage, Port Royal, mais ne seraient-elles pas au plus profond de lui-même, dans sa misanthropie native ? C'est ce que démontre Maxime Leroy dans la remarquable préface qu'il consacre à l'historien de Pascal et de Saint-Cyran. Pourquoi Sainte-Beuve a-t-il choisi un sujet tel que Port-Royal ? Il a répondu lui-même à cette question : «J'y avais, dit-il, été conduit par mon goût pour les existences cachées et par le courant d'inspiration religieuse que j'avais suivi dans les Consolations.» Un texte de 1842 est suggestif : «Mon but est surtout historique, on le sait ; mais il est philosophique aussi, qu'on me permette de le d'ire, plus philosophique peut-être qu'il ne paraît. Je tiens à faire ressortir et à montrer tantôt le côté abrupt, tantôt le côté plausible du point de vue janséniste, à indiquer l'état et le remède chrétien, s'il se peut, mais au moins, au pis, à noter le mal humain, à démasquer la
fourbe humaine et l'inconséquence presque universelle.»