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Relisez Charles Perault et La Fontaine. Faites un tour dans le carrosse de Cendrillon et réjouissez-vous que les citrouilles ne poussent pas sur les chênes ! Et pour Halloween, n’oubliez pas faites-en des Jack O’Lantern !
Potiron, citrouille, courge, potimarron, giromon, pâtisson, qu’importe comment on les appelle, les cucurbitae sont de la même famille. Féminines ou pas, elles sont du même genre : la courbe ferme et la fesse douce à la caresse de la paume. De quoi inspirer une passion à la mesure de leur diversité. C’est ainsi que je suis devenue au fil du temps « cucurbitophile ». Une inconditionnelle de ces légumes ventrus qui emprisonnent sans façon le soleil d’été dans leurs flancs pour vous le rendre au plein cœur de l’hiver. Pourquoi un tel intérêt diront certains ? Après tout, il ne s’agit que d’une courge… et ils en feront une piètre injure. Mais suivez-moi plutôt dans ce cucurbite engouement et essayons de percer ensemble le secret de sa lumineuse séduction. Les chemins sont multiples. D’abord regardez comme elle est belle, généreuse, l’opulence même. Avez-vous jamais vu un champ de citrouilles quand sur les feuilles, regrettant leur exubérance, s’alanguissent ces plantureux légumes attendant d’être récoltés ?