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En 1792, l'arrivée des révolutionnaires français dans le Comté de Nice bouleverse la vie des prisonniers. De nombreuses prisons et deux bagnes accueillent tout au long du XIXe siècle une population carcérale en constante augmentation. Le système pénitentiaire se met en place en s'appuyant sur une architecture carcérale capable à la fois d'enfermer et de punir. La construction de deux établissements cellulaires à Nice et à Grasse apporte un timide remède aux conditions de détention faites de précarité, de dénuement, de privations et de surveillance constante. L'analyse de la population carcérale des Alpes-Maritimes permet de faire l'histoire de ceux qui, à l'ombre des prisons, font partie des oubliés de la société.