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Pour marquer le 75e anniversaire de la libération des camps de l’horreur nazis, l’UNADIF 79 a choisi de mettre en lumière deux déportés résistants des Deux-Sèvres, deux de ces survivants, deux héros simples et discrets, qui ont toujours fui les honneurs et ont choisi de rentrer dans l’ombre, après avoir « accompli leur devoir », ce qui leur a valu, sans doute, d’être quelque peu oubliés. Ces deux récits sont « à l’état brut », tels qu’ils ont été contés par Louis Michaud, dit « Petit Louis » et Elie Cousseau, « Lili » pour ses amis et ses proches. Ce sont leurs mots, leurs expressions, leurs indignations aussi, leur humour, jamais leurs plaintes. C’est ce qui les rend si bouleversants. Louis Michaud, « Petit Louis » en Résistance, était le n°2 d’un important réseau franco-belge Delbo Phénix. Elie Cousseau avait 18 ans lorsqu’il a rejoint la section Pontcarral qui récupérait et cachait armes et matériels parachutés par les Anglais. Arrêté par la Gestapo, il a vécu dans les camps nazis, puis a connu « la marche de la mort », et a failli disparaître sur l’un des « bateaux cercueils » de la baie de Lubeck.